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La phénomènologie au service de la musique
+2
MaximinB
Telennour Ker-Is
6 participants
Page 1 sur 1
La phénomènologie au service de la musique
Sur la page Facebook de "Pédagogie Résonnance", voici deux leçons très intéressantes de la pianiste Élisabeth Sombart qui s'appliquent à toutes musiques et instruments :
Le son, l'écoute :
https://www.facebook.com/tnadministrateur/videos/424590128435701/
Le phrasé :
https://www.facebook.com/tnadministrateur/videos/2897342303633507/
Le son, l'écoute :
https://www.facebook.com/tnadministrateur/videos/424590128435701/
Le phrasé :
https://www.facebook.com/tnadministrateur/videos/2897342303633507/
Re: La phénomènologie au service de la musique
Très intéressant...
Ceci dit, il est difficile de savoir quand est ce qu'on apprend à "écouter". Je pense surtout aux débutants.
Est ce qu'il vaut mieux apprendre d'abord à "bien" jouer de l'instrument, puis apprendre à écouter, ou vaut ils mieux de faire les deux en même temps?
Ceci dit, il est difficile de savoir quand est ce qu'on apprend à "écouter". Je pense surtout aux débutants.
Est ce qu'il vaut mieux apprendre d'abord à "bien" jouer de l'instrument, puis apprendre à écouter, ou vaut ils mieux de faire les deux en même temps?
_______________________________________________
Harpe diem!
MaximinB- Administrateur principal
- Messages : 975
Date d'inscription : 14/12/2016
Age : 30
Localisation : Rennes
Re: La phénomènologie au service de la musique
à mon avis (moi qui n'entends rien lol ) en même temps, car si on n'écoute pas on n'entend pas ce qu'on fait
Harp-en-ciel- Messages : 484
Date d'inscription : 22/01/2017
Localisation : Paris
Re: La phénomènologie au service de la musique
Je ne suis pas sûr d'avoir tout compris...dans son exemple "lequel est juste", ça ne me semble pas si évident ; c'est au niveau phrasé, c'est ça ?
Sinon, écouter/jouer oui je crois que ça se fait en même temps.
Sinon, écouter/jouer oui je crois que ça se fait en même temps.
Steven- Messages : 1386
Date d'inscription : 15/12/2016
Age : 68
Localisation : Ste Honorine du Fay -Calvados
Re: La phénomènologie au service de la musique
Je déterre le sujet mais je trouve ce travail très intéressant. Le silence dans le phrasé, l'évolution, la conclusion. Selon moi c'est bien là l'essence même de l'interprétation. Ce qui fait qu'un morceau va être "formidablement" interprété et va nous toucher selon l'interprète qui le joue.
Pour la harpe celtique, je trouve ça assez bluffant d'ailleurs comment certain(e)s musicien(ne)s arrivent à nous transporter alors que si l'on se penche sur la technicité du morceau joué ou de certains passages, il n'y a rien d'insurmontable. Je me suis découragé à de nombreuses reprises en constatant que quand je jouais un morceau que j'avais trouvé sublime et pourtant pas trop compliqué, avec moi ça ne donnait pas l'effet escompté.
Dans mon coin, je travaille justement à rendre mon interprétation plus aboutie, transportant plus d'émotions, racontant une histoire. Merci beaucoup Telennour pour ce sujet, voilà bien une piste qui rend l'exercice plus clair et cette réflexion, vue de cette manière semble, si ce n'est pas la réponse absolue, être une clé dans la recherche d'une plus grande justesse dans l'interprétation
Pour la harpe celtique, je trouve ça assez bluffant d'ailleurs comment certain(e)s musicien(ne)s arrivent à nous transporter alors que si l'on se penche sur la technicité du morceau joué ou de certains passages, il n'y a rien d'insurmontable. Je me suis découragé à de nombreuses reprises en constatant que quand je jouais un morceau que j'avais trouvé sublime et pourtant pas trop compliqué, avec moi ça ne donnait pas l'effet escompté.
Dans mon coin, je travaille justement à rendre mon interprétation plus aboutie, transportant plus d'émotions, racontant une histoire. Merci beaucoup Telennour pour ce sujet, voilà bien une piste qui rend l'exercice plus clair et cette réflexion, vue de cette manière semble, si ce n'est pas la réponse absolue, être une clé dans la recherche d'une plus grande justesse dans l'interprétation
Sabiin Schen- Messages : 80
Date d'inscription : 09/01/2017
Localisation : Berlin
Re: La phénomènologie au service de la musique
Ces extraits sont très intéressants.
Dans l'extrait sur la mesure 31 du prélude de Bach, Elizabeth Sombart explique comment avoir un joli son en bougeant légèrement la main sur le clavier sans que les doigts ne glissent.
Et dans celui des mesures 28 29, comment faire un joli phrasé.
Ce qui me renvoie aux spécificités de chaque instrument et la façon de les toucher avec les mains ou de souffler et de les toucher avec les lèvres et la langue.
Le phrasé au piano s'acquiert en travaillant le toucher sur le clavier.
Nos spécificités sont les cordes.
Pour les harpistes, encore plus en cordes boyaux en raison de la tension, le toucher de la corde est important.
Le son dépend aussi de notre position, notre souplesse et de notre articulation.
La subtilité de l'interprétation pour notre instrument (et sa difficulté) tient beaucoup au travail de la corde.
Le fameux modelé que l'on apprend consiste à exercer une pression sur la corde avant de la jouer.
Le travail d'articulation aussi est subtil : les doigts doivent articuler, la main ne doit pas tirer pour faire le son mais accompagner et rester en face des cordes.
C'est un élément essentiel. Si le toucher est trop mou ou trop sec, le son sera de même.
La difficulté est accrue lors de situations stressantes : les doigts deviennent moites et glissent ne rendant plus le même effet....
En regardant un(e) harpiste classique, le modelé ne se verra pas visuellement si l'on ne focalise pas sur les doigts mais s'entendra au phrasé et aux nuances.
Je joins une étude fort intéressante sur les caractéristiques de jeu selon chaque interprète : Etude du jeu du harpiste
http://www.conforg.fr/cfa2016/cdrom/data/articles/000520.pdf
@Steven, oui dans l'exemple que tu cites le premier phrasé est juste car la résolution du sol sur le Do est plus douce
Mais en deux notes, ce n'est pas forcément évident à saisir.
Dans l'extrait sur la mesure 31 du prélude de Bach, Elizabeth Sombart explique comment avoir un joli son en bougeant légèrement la main sur le clavier sans que les doigts ne glissent.
Et dans celui des mesures 28 29, comment faire un joli phrasé.
Ce qui me renvoie aux spécificités de chaque instrument et la façon de les toucher avec les mains ou de souffler et de les toucher avec les lèvres et la langue.
Le phrasé au piano s'acquiert en travaillant le toucher sur le clavier.
Nos spécificités sont les cordes.
Pour les harpistes, encore plus en cordes boyaux en raison de la tension, le toucher de la corde est important.
Le son dépend aussi de notre position, notre souplesse et de notre articulation.
La subtilité de l'interprétation pour notre instrument (et sa difficulté) tient beaucoup au travail de la corde.
Le fameux modelé que l'on apprend consiste à exercer une pression sur la corde avant de la jouer.
Le travail d'articulation aussi est subtil : les doigts doivent articuler, la main ne doit pas tirer pour faire le son mais accompagner et rester en face des cordes.
C'est un élément essentiel. Si le toucher est trop mou ou trop sec, le son sera de même.
La difficulté est accrue lors de situations stressantes : les doigts deviennent moites et glissent ne rendant plus le même effet....
En regardant un(e) harpiste classique, le modelé ne se verra pas visuellement si l'on ne focalise pas sur les doigts mais s'entendra au phrasé et aux nuances.
Je joins une étude fort intéressante sur les caractéristiques de jeu selon chaque interprète : Etude du jeu du harpiste
http://www.conforg.fr/cfa2016/cdrom/data/articles/000520.pdf
@Steven, oui dans l'exemple que tu cites le premier phrasé est juste car la résolution du sol sur le Do est plus douce
Mais en deux notes, ce n'est pas forcément évident à saisir.
Octavie- Messages : 295
Date d'inscription : 03/05/2020
Age : 57
Localisation : Somme
Re: La phénomènologie au service de la musique
Une poursuite des réflexions explications sur le phrasé avec une vidéo fort intéressante du harpiste Josh Layne.
Il décortique le phrasé de 3 enregistrements du Nocturne n°2 de Chopin sur 2 mesures uniquement.
Il décortique le phrasé de 3 enregistrements du Nocturne n°2 de Chopin sur 2 mesures uniquement.
Octavie- Messages : 295
Date d'inscription : 03/05/2020
Age : 57
Localisation : Somme
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